Nous pourrions croire que l’actuel gouvernement, conscient de l’impérieuse nécessitée d’un retour à l’équilibre budgétaire, fasse preuve d’inventivité.
Nous pourrions croire qu’il oserait s’attaquer aux dépenses de fonctionnement, en menant des réformes structurelles et qu’il apporterait ainsi sa contribution.
Mais tel n’est pas le cas. La réponse apportée par le gouvernement, dans la loi de finances pour 2013, touche chaque français, chaque entreprise, et chaque collectivité, dont la notre. Sans renier notre devoir de solidarité envers les plus faibles d’entre nous, nous devons affirmer, haut et fort, que le chemin proposé pour parvenir à l’objectif n’est pas le bon. Cette loi des finances prévoit 10 milliards d’économies sur les dépenses et 20 milliards de hausse d’impôts, alors que la proportion devrait être inversée. Nous pensons aussi que l’argent public doit avoir ses limites
Les contribuables seront en première ligne pour abonder cette collecte d’impôts ; il n’y a plus un jour sans que l’on apprenne une nouvelle contribution. En la matière, l’imagination est au pouvoir. Les entreprises sont, elles aussi, fortement taxées, alors qu’elles devraient être le moteur économique dont nous avons besoin, afin de capter les projets porteurs d’emplois nouveaux.
Et notre ville ? A Saint Germain-en-Laye aussi, les annonces de contribution se succèdent, comme les projets de péréquation multiples, c'est-à-dire de taxes nouvelles, au titre d’une solidarité imposée entre les communes, sur des critères pour le moins discutables. Les applications de nouvelles normes nous sont signifiées sans qu’aucune autre ne disparaisse.
Le gouvernement se dit veiller à notre santé financière, mais les séances de câlinothérapie de notre nouvelle ministre de la réforme de l’Etat, ne sont qu’un placebo !
Au lieu de nous « faire les poches », le gouvernement ferait mieux de « faire le ménage ».
Maurice SOLIGNAC
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